IMBOLC 2022
La célébration d'Imbolc 2022 a vu la consécration de la fontaine ONNAPONA .
Un peu à l’abandon, cette fontaine de hameau situé dans une ancienne ferme a été restaurée par Franck un compagnon du groupe Matréventuna, et une belle petite sculpture (Modelée par Lucie) représentant cette déesse des chevaux et des sources a été placée dans la niche ...
La célébration avec les sacerdoces : Eporena et Capdunor ...
Mystérieusement autour de la fontaine pousse des "Pétasites" plantes sacrées de l'ancestral peuple Aïnoue au Japon, en Hokkaidô....
Les aïnous du japon : l'incroyable culture | Wonderful Art ou l'Art Merveilleux (wonderful-art.fr)
YULE 2022 - Noël à l’ermitage d’Avalon
Un beau temps de Yule, lumière intérieure qui rayonne du cœur….
Comme les initiés voyaient le soleil au travers de la terre, réchauffant celle-ci pour une fécondation nouvelle du cycle de l’enfant renaissant au printemps….
Veillée païenne de Yule, Noël à l’ermitage d’Avalon
pour ceux qui ne pouvaient pas être en famille…..
Lugnasad 2021
Lughnasadh Druidique
Une vision, une pratique traditionnelle renouvelée du paganisme Druidique....
L’été fut un peu bousculé à la Maison Longue, mais nous avons pu, en petit comité, au tout dernier moment, in extrémis, célébrer cette fête majeure de la roue de l’année, connection avec notre grand dieu Lugus. Ce fut pour les présents, un bon moment de convivialité au coeur de l’été...
Voir archive sur la précédente célébration Le temps de Lugnasad 2019 - Maison Longue d'Avalon (canalblog.com)
Le dispositif rituel : Le feu d'Agni, sous forme de char solaire, comme feu soleil, contraction de la lumière divine. En second plan sur la photo, l'établi de Lug, et l'entrée du néméton d'Avalon.
Outils de métier et objets d'activités professionnelles déposés pour les bénédictions de bons augures sous l'égide du dieu.
L'établi de LUG c'est le paysage sous la resplendissante lumière naturante. Accompagné de la Déesse nourricière du terroir.
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Préparation du dispositif rituel :
L'établi est constitué de planches de bois, liées par des cordes.
A savoir que Lug est un dieu -lieur-
Lug, en gaule à une similitude avec le Dagda irlandais. Plus jeune que Dagda,il en reprend une part des attributs. Il est le « dieu-druide », le dieu du Contrat, de l'Amitié, de tout ce qui est clair, réglé, ordonné. Il est le maître du temps de la fin de cycle. C’est un joueur avec lequel il ne faut pas se confronter. Un contrat est un contrat…..
L'établi de lug est ensuite couvert de paille, pour recevoir les outils de métier.
Le feu sacré du rituel est allumé par un concentrateur solaire. (Lentille)
Le rôle du druide dans cette célébration / Dire et faire les sacrifices, les offrandes par le feu d'Agni.
Chanter et dire les poétiques du dieu.
Beltaine 2021
Activité passée.
Notre grande Célébration de Beltaine.
Ce fut une belle célébration, modeste mais dans les règles du déroulement d'apparat requis.
La célébration fut suivie d'un repas gaulois, qui est le centre de tout.
Belle présence, dans la joie de la lumière du printemps de la saison claire .
Les deux feux de Beltaine, son gardien, la porte du ciel, la Déesse de Fareille vient de rejoindre son dai extérieur de fête.
Fermeture de la Saison Sombre
Prochaine fête : Lugnasad, la célébration du grand dieu LUG le 1er août.
COMMENT CELEBRER HONORER LES DIEUX DU PAGANISME DRUIDIQUE - partie 3
Partie 1 - COMMENT HONORER les dieux du paganisme
Partie 2 - COMMENT HONORER les dieux du paganisme
3/3 COMMENT HONORER les dieux du paganisme
Voie Druidique d'Anaique, une spiritualité pour les européens gaulois d'aujourd'hui !
Les dieux sont éternels.
Les dieux prospèrent et grandissent dans la mesure et proportion des prières qui montent vers eux !
Si les dieux, les déesses ne sont plus priés, invités, célébrés, les divinités s'éloignent et se retirent.
Aucune procédure de rituel standard ou de religion de masse ne peut être valable pour tous les individus.
A chacun de vénérer la divinité qui représente le plus haut degré de pertinence, comme abstraction imaginée comme la plus proche, la plus légitime de sa recherche, la plus secourable pour lui.
Il n'est pas forcément judicieux de s'efforcer d'entrer en contact avec des aspects cosmiques lointain, avec des divinités immenses très éloignées de nos petites personnes en négligeant celles qui sont à notre portée.
Dans la tradition chaque étape compte, se croire arrivé à de grandes abstractions mystiques alors que l'on n'a pas parcouru le chemin, ses épreuves et ses révélations c'est comme croire que l'on peut grimper à une échelle sans les barreaux.
Ceci dit, aussitôt que le chercheur spirituel a posé un pas sur la voie, intuitivement il sait où le chemin va le conduire, il n'en n'a pas une image précise, reste qu'il en a une une impression floue, le dévoilement se fera au fur et à mesure du chemin, la lumière se fera plus nette, incisive tranchante au fil du temps.
Les dieux se trouvent sur l'Olympe, dans l'Asgard, l'Albiorix, ils faut les inviter à regarder et à descendre vers nous .
Pour entrer en amitié avec les dieux, il faut sacrifier .« fait de rendre sacré » ; du latin sacrificium, de sacer facere)
Prendre du temps, c'est déjà con-sacré un moment pour le spirituel, la rencontre, l'amitié.
Les rites sont un art complexe et minutieux, s'il existe des rituels collectifs, l'essentiel est l'exercice individuel où le fidèle dans un lieu solitaire, accomplit le rite.
Le but est d'établir une communication harmonieuse avec le monde surnaturel.
Comme nous l'avons dit précédemment, célébrer, c'est un rendez-vous avec un invité d'honneur, il doit-être accueilli comme il faut.
Le dévot, l'officiant se doit d'être propre sur lui, ayant préalablement prévu des ablutions, qui mette en jeu le corps subtil et physique de l'adorateur.
L'essentiel est la parole, prononcer une demande, un vœux , un hymne, une question, c'est le faire à haute voix, articuler une parole, c'est faire passer l'intention psychique dans la matière du souffle. Rendre visible, rendre audible l'invisible, le son de sa propre parole qui fait retour vers le soi personnel, vers sa propre oreille, vers son entendement.
Cette projection du son dans le réel incarné, ancre, fusionne profondement l'esprit et la matière pour une transformation en co-création, c'est la force des hymnes et des mantras.
Participer d'une culture spirituelle.
Comme dans la nature naturante chaque organisme participe d'une race, d'une espèce, d'un groupe biologique particulier.
Dans le groupe biologique se déploie le spécimen, l'individu humain, animal, végétal, mais celui ci en tant qu'individu est de manière intrinsèque légèrement différent de ses congénères.
C'est cette différence qui créer la possibilité d'évolution, la richesse des possibles en termes génétiques.
Identiquement, dans le domaine civilisationnel, culturel, spirituel, c'est l'originalité singulière de certains « êtres » qui plus doués, plus véloces, plus intuitifs, plus géniaux apportent au groupe, une couleur, une manière de voir le monde, une singularité unique qui donne forme et qualité à la société dans laquelle ils évoluent. C'est cette différence donc qui est de nature divine.
Chaque groupe confrérique autour de ses vénérables, doit se penser dans cette différence.
Singularité et forme originale de chaque confrérie.
Appartenance à une tradition ?
« Si la post-modernité veut utopiquement nous assigner à n’être de nulle part, sans terre, sans racines, sans passé et toujours chez les autres. »
La recherche des origines, du sens, de sa place dans le monde est fondamentale pour l'être en spiritualité païenne.
Si la pratique individuelle est essentielle, la pratique spirituelle commune est le seuil de tout exercice de connaissance, la confrérie répond à ce besoin communautaire.
La confrérie répond à trois objectifs traditionnels :
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Le plan de l'enracinement, la confrérie est de quelque-part, elle agit sur un territoire, comme une paroisse, bien qu'il s'agisse là , d'un pagus.
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Deuxièmement sur le plan surnaturel ou dévotionnel, les hauts lieux locaux, légendes et divinités du terroir local et les divinités préférentielles qui adombrent le néméton du pagus déterminent sa forme et sa qualité.
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Troisièmement le mystère de la théophanie, rendre visible, tâche sacerdotale par excellence, la qualité des enseignants lignager qui au sein du temple-néméton assurent la direction de celle-ci sans perdre le nord et son étoile .
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Les temples (némétons) dédiés à la transmission des traditions ou aux pratiques plus personnelles comme la purification, certains types de méditation, les offrandes et parfois l'entraînement corporel. Fêtes et cérémonies, y sont célébrées, le plus souvent en rapport avec les saisons, les récoltes et les âges spéciaux à l'occasion desquels des rites de passage peuvent être accomplis. Le néméton est consacré à une ou plusieurs divinités tutélaires.
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Le mot de BGG.
Si le christianisme ou l'islam sont des religions du livre « du prêt à penser », « du prêt à croire universel. »
Plus difficile au départ est le chemin du fidèle païen, car il doit par lui même, construire la relation aux dieux et aux déesses. Un chemin puissant d'amitiés et de co-création.
Le Païen honore les divinités qui vivent en lui et dans la lignée de ses ancêtres.
Ne pas confondre la source* et le chemin ? *Source divine
Si la « source » est universelle, tout le monde y boit.
Mais un loup, un lion, une hyène, un serpent, une antilope, une grenouille ne sont pas identique.
Tous s'abreuvent, mais chacun posséde sa forme propre, son destin et son chemin.
Le paganisme est différentialiste. Donc non universaliste.
La nature naturante * et ses aspects, tend, toujours vers la création de formes singulières, c'est une une loi d'airain. La nature est différentialiste.......
En paganisme, pas de réduction universaliste du type : « La même soupe, idée standard pour tout le monde ! »
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Les néo-druides védiques considèrent les trois plans dans le « tout » !
Trimurti indo-européenne.
Le plan blanc : La cosmovision ou "Soi" au delà du pensable !
Le plan rouge - l'esprit pensant l'âme de désir (le Soi ).
Le plan noir-vert, la nature naturante.
L'important étant de ne pas confondre les plans.
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Les dieux n'ont jamais eu de formes que ton désir. Ton bras décrit le cercle de tes appartenances. Tu as peuplé ces fleuves, ces écorces, ces pierres. Le cours d'eau ne livre le rire des déesses sinon dans la transparence de tes mots. Tel est le gué que tu franchis sans atteindre jamais l'autre rive. Où patientent les dieux.
Jean-Max Tixier - Chasseur de mémoire -
Comment honorer les dieux du paganisme druidique. (Suite 2/3)
Comment honorer les dieux du paganisme Celtique (Suite 2/3)
Une spiritualité de l'amitié !
« Les dieux sont perçus par les fidèles comme des amis. »
C'est la phrase clef.
Comment s'entretenir avec un ami, ou une amie ?
Déjà, convenir de l'heure d'un rendez-vous, puis d'un lieu de rencontre de l'invitation.
Sur le lieu sécurisé et plaisant de la rencontre, la politesse, l'accueil, la convivialité, l’empathie sont toutes choses que l'on se doit de prodiguer à un ami.
Offrir, partager de la boisson, de la nourriture.
Proposer un dialogue ouvert et sincère, une écoute profonde.
L'homme, le masculin se doit, pour l'amie, d'être prodigue en grâce, vanter ses atours, remarquer les efforts qu'elle fait pour être belle et désirable. Offrir des fleurs, des senteurs et mille petites fantaisies plaisantes.
La femme dans une rencontre amicale se doit d'être belle, ouverte et réservée. Maîtresse de sa maison matricielle, consciente du respect des coutumes.
Cette attitude intérieure est la forme que va prendre matériellement le rituel de connexion - célébration.
Rituel.
L'état d'esprit doit être toujours à la joie de la rencontre, même dans les moments difficiles.
C'est la base du dialogue avec nos dieux et déesses « Ami(e)s divin(e)s ».
En spiritualité ancestrale, l'heure du rendez-vous est fixé par le mouvement de la roue du temps, conditionné par le mouvement des astres. Rendez-vous placés sur la roue de la journée, de la semaine, et la grande roue des cycles de l'année, avec ses portes festives consacrées par une divinité : Samain, Yule, Imbolc, Beltaine, Lugnasad, etc.
Le lieu, traditionnellement c'est un temple, un espace sacré qui peut-être dédié à un dieu, ou déesse et ouverte à d'autres divinités.
Le lieu peut-être aussi un coin de nature, endroit de légende où souffle l’esprit.
Dans notre espace personnel, c'est l'autel privé et familial qui est le lieu de connexion.
Les cultes et rituels sont de deux ordres donc : Individuel, familial et domestique, rituel de dévotion effectué par le chef de famille sous le « domus » maison, sur l'autel des Mânes, Lares, Pénates différent du culte public pratiqué dans un l'espace sacré collectif. (Temple, Néméton et parvis de celui-ci)
Les buts rituels du culte des ancêtres, des esprits puissances sont généralement, la protection de soi et de ses proches, fortune, santé, prospérité personnelle et collective, magie bienveillante, connaissance de soi et cosmovision pour les plus hautes recherches.
La spiritualité naturelle et cosmique païenne n'est possible et réelle que par la réalisation d'un rituel physique, sans cela, ce n'est qu'une posture, culturelle et intellectuelle.
Pour les Arios (les Indo-européens) c'est le chef de famille, le pater familias, mater familias par défaut et en Inde le brahmane qui pratique ce rituel d'offrande, de relation et de souvenir.
Chez les celtes, gaulois, plus particulièrement dans notre confrérie archéofuturiste druidique « Sans Pareil », nous avons choisi une synthèse aristocratique (choisir le meilleur) entre le culte familial Gréco-romain et le Puja brahmanique. Nous l'avons nommé en français provisoire : Un mediolanon.
-Voir dictionnaire français-gaulois -
Depuis 1914/18 nous sommes entré dans cycle du temps où l’encombrement mental et de confusion morale sont majeure. il nous faut donc retrouver dans nos rituels, simplicité, pureté et beauté dans un espace d'intériorité et de silence, présence enracinée du sacré dans le temps et l'espace.
Cela n'est possible qu'à certaines conditions primordiales.
- Transmission par présence régulière aux célébrations,enseignements et cérémonies.
– Présence d'enseignants lignagers compétents et sagaces dans une confrérie suffisamment structurée par la recherche et la tradition.
– Présence d'enseignants ou de Vénérables ( Anciens) ayant la connexion avec la joie poétique divine et qui savent rire d'eux-même !
– Ressourcement en temple, jardin sacré, et lieu de nature .
Dans l'époque ?
La contrainte de l'esprit du temps, l'époque, nous porte souvent au relativisme commun à « l'Homo festivus » décrit par un « Philippe Muray », lapin fou, individu sans boussole, picoreur, prisonnier dans la tempête du moi-je et du changement de cap perpétuel.
Cette tendance est profondément désolante à plusieurs niveaux. Tout d’abord parce qu’elle révèle l’extrême fragilité, voire la désespérance, d’une part non négligeable de la population et de l'être individuel qui, privé de repères, de cadres et de référents, est désormais prêt à se rattacher à « n’importe quoi d'insignifiant » pour continuer à croire à une perpétuelle ivresse des possibles.
Cette désespérance, de n'avoir pas trouvé quelque chose de solide dans une religion, un culte dépassé ou une spiritualité inaboutie et fluctuante le conduit inexorablement vers un matérialisme normatif de jouissance immédiate plongé dans un bain d'inhibition sociale et de peur.
Foi et croyance ?
Il est difficile de s'extraire en occident de la notion de foi et de croyance celle-ci ayant tellement imprégné le christianisme dogmatique triomphant avec, en miroir inversé ses détracteurs scientistes. Seul un retour du lointain vers le centre, des spiritualités extrêmes orientales du « soi » ont pu déverrouiller cette posture binaire triviale.
Le fidèle de la relation païenne est souvent confronté encore, au regard désabusé et moqueur du contemporain sur le paganisme et ses divinités, « Jupiter, Dagda ,Toutatis, tu crois à ça, ces vieux machins ? ».
Pour le fidèle, c'est l'épreuve moderne, la quête mystérieuse que de passer de la perception horizontale triviale, à la connaissance poétique de la psyché onirique en mouvement. D'avoir la joie de percevoir ses effets réels sur le manifesté matériel, de sentir en soi une nouvelle relation magique au monde.
Il ne s’agit pas de croire, mais de « faire », d'expérimenter la relation au monde poétique par un geste physique, dévotion, chant, parole, posture (méditation) marche, pèlerinage, recherche savante ou s’asseoir tout simplement devant un beau paysage.
Participer d'un cercle confrérique.
Le passage du trivial au poétique, cette conversion du regard et l'organisation de rites de passages pour les chercheurs de lumière, est le rôle, la mission de l'enseignement des confréries druidiques Danaiques Avaloniennes.
Le paganisme est une relation pas un dogme, son premier mot est liberté !
Son second est créativité et ainsi devenir l'apothéose, accomplissement de sa mission personnelle de vie, unique dans l'univers. Une spiritualité pour le nouveau millénaire !
« Le mode d'expression des païens est le mythe et non le dogme »
Les dieux et leurs représentations oniriques.
La post-modernité veut utopiquement nous assigner à n’être de nulle part, sans terre, sans passé et toujours chez les autres.
C'est exactement le contraire que nous recherchons, une relation avec nos lieux naturels où résident nos divinités ancestrales.
Par le fait d'un contrat ancien mythologique, si les hommes habitent la surface du sol, (la terre du milieu,) les dieux résident eux, en leur demeure, invisibles aux hommes vulgaires, c'est le mystère des Sidhs profonds, lieux sacrés de nature, rivières, fleuves, montagnes, sources, rochers, arbres *.
Lieux où sont enterrés nos ancêtres, depuis cinquante mille ans .
Nous sommes loin du du concept de « planète » parcourue de playmobil, interchangeables et sans passé.
Nos dieux, déesses, héros, parcourent les espaces du vivant poétique, de notre terre de filiation, un autre monde donc, spirituel, celui de la psyché onirique Keltique, l'héritage de la belle terre d'Europe.
Nos dieux sont puissants, nos déesses merveilleusement belles.
Partout où se trouve la beauté et la poésie se trouve le divin ;
Partout où règne le laid répétitif se trouve les anti-dieux.
Adage.
« Ce qui est beau est bon » Kalos kagathos (en grec ancien : καλὸς κἀγαθός) !
*Note : Le druidisme avec la sacralisation des lieux de nature conçus comme demeure des esprits, débouche naturellement sur une vraie et une profonde philosophie écologique.
Suite / Partie 3/3 Pratique cultuelle et confrérie.
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Lien promenade par le monde
光神道
Archéofuturisme au Japon, de la tablette à l'autel shinto.
Shinto : Voie des dieux anciens au Japon
美保神社・巫女舞「八乙女ノ舞」MIHO SHRINE MIKO-MAI “YAOTOMENOMAI”JAPAN – YouTube
Comment honorer les dieux du paganisme druidique ?
Comment honorer les dieux du paganisme ?
Partie 1/3
Force est de constater que pour «Monsieur tout le monde» les dieux sont absents de notre univers contemporain où l’ingénierie sociale et combinatoire de pouvoir politique a remplacé dans la psyché la relation sacrale avec la nature du soi et de l’univers des formes dans la nature.
Le niveau de pauvreté interprétative intra personnelle des deux religions de masse issus du narratif biblique sémitique a conduit le monde vers un athéisme presque complet, un matérialisme rageur ou vers une application textuelle compulsive du livre, orthopraxie obsessionnelle comme nous le voyons par exemple dans une grande partie de l’islam (hormis le soufisme très minoritaire).
Le spiritualiste européen disposant dans sa nature d’un esprit raffiné et complexe a dans les années post soixante-huit, largué une bonne part du christianisme dogmatique de pouvoir, au profit du New-Age.
Laissant pour beaucoup la barque de l’église sombrée dans un universalisme toujours plus mondialisé, aboutissement du concept massificateur devenu postmarxiste «D’un seul dieu du monde pour tous, pour une seule humanité indistincte en tous lieux ? »
Le mouvement New-Age avec ses coaches en tous genres formés à la «câlino thérapie maman bobo», remédiaient, palliaient pendant ce temps-là, à la disparition du cadre communautaire et social de l’Esperance catholique.
L'an 2000 et son bug ouvrait le temps chaotique de la postmodernité, temps du data numérique, de sa puissance de contrôle, couplé avec les manipulations génomiques du vivant, la prédation des ressources et le grand déménagement du monde sous pression démographique.
Dans l'âme de l’européen désacralisé, émerge ainsi, le grand jeu du mythe de la fin des temps qui se manifeste dans un moment considéré comme menaçant et décadent, collapsologie où toutes sortes de démons sont repérés dans les formes sociales et où toutes sortes de diabolisations et d’exécrations de «l’autre» font ainsi rage.
Le temps est donc aujourd’hui par compensation de ce moment, au retour sur la nature de notre «Soi» intérieur.
Se recentrer sur soi, qui suis-je?
Pour nous ici, nous sommes des indo-européens, avec la caractéristique de tout être humain avoir une filiation génétique puis culturelle associée à une aire territoriale particulière l’Europe.
D’être depuis 50.000 ans, un individu, issu et participant des peuples premiers de cet espace,
Le chamanisme boréal des origines avait déjà balisé la route du sacré.
Un être total, un corps issu d’une lignée, participant d’un clan dans un peuple sur un territoire.
Individu considéré dans le chamanisme originel comme singulier à deux titres: Avoir un destin, une histoire de vie singulière au sein d’une société tribale territorialisée et aussi spirituellement avoir une mission de vie, offerte, donner à la naissance par le divin pour exprimer la route sacrée qui va du singulier personnel à l'unité cosmique.
Le chamanisme ancien considère que les dieux souverains nous ont créés pour les voir, pour que nous admirions leur beauté et que nous les honorions; car honorer les dieux, c’est s'honorer soi-même!
Car même un dieu ne peut-être sujet et objet d'observation, le vrai regard ne peut-être qu’extérieur à lui.
D'où la séparation (mort naissance) puis le retour à l'unicité (sexualité procréation et dépassement mystique), comme un perpétuel retour.
Pour la tradition ancestrale, c’est le feu divin qui brûle en nous qui est porteur de la connaissance des trois mondes, le physique de la force, le feu des sentiments dans le psychisme de l’âme et feu lumière dans la connaissance de la sagesse et de l'amour.
Dans un rituel de connexion, le feu individuel intérieur doit être aligné dans ses trois formes parfaites.
Position physique du souffle des ancêtres, disposition de l’âme, calme cristallin, lumineux de l’esprit.
Cette forme, (vous) entre alors en vibration avec l’énergie indicible de la divinité.
Le souffle des ancêtres de notre lignée contenu dans le sang qui circule dans nos poumons depuis le commencement du monde, transmis de vie en vie s'aligne avec l'univers et son plan divin.
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La prière conçue comme demande du mendiant dans la rue ou la prière comprise comme demande de l’esclave de la caserne aux guichets sociaux du divin, est pénalisant pour son karma, inefficace pour soi et anti-productive pour l’univers.
Le païen honore debout, pas plié du genou dans la repentance, s’il fait des fautes, des erreurs il en cherche le sens, debout et vertical !
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La vie spirituelle est un jeu relationnel.
Si vous vous alignez sur une divinité vous devenez une partie vibratoire de la divinité, vous devenez Taranis et sa foudre, Freyja et son jardin fertile !
Mais préalablement il faut pour que l'énergie de la divinité circule en nous, il faut la connaître un minimum?
Quelle-est son nom, quelle est sa forme, ses fonctions, ses puissances?
Tout cela ne peut-être trouvé qu'au sein de la tradition, par l’étude et la méditation.
Techniquement cela ne peut se faire que par l'écoute d'une sagesse vivante puis par une «Transmission de pouvoir» d'homme à homme dans un cercle magique théurgique.
Puis, il faut prendre en compte cette question: A quoi tout cela sert-il ?
Le chamanisme ancien répondait à des questions, des demandes, de santé, de fertilité, de récolte abondante, de protection contre le destin fâcheux.
La vie collective demande inéluctablement des rituels de liens tribaux, des rites de passages polis, expérimenté par la tradition du groupe, le tout dans une indispensable célébration des portes du temps, des fêtes de la roue de l'année. (Samain, Yule, Imbolc, Beltaine, Litha, Lugnasad, Mabon, etc,)
La qualité d'élévation des officiants et des individus dans un rituel théophanique détermine par congruence, la qualité générale du groupe, puis de la société dont il participe, donc la hauteur de la civilisation et de ses mythes.
Civilisation:
Mais l'époque actuelle est une basse époque, extrêmement fétide et très dissolvante en termes d'harmonie de l'être et donc, la libération de la - prison du «moi» normatif en soi - est devenu très difficile!
D'où nous voyons aujourd'hui chez l’européen prospérer, comme s'il s'engloutissait dans un marais, l’hébétude et l'inhibition pré-dépressive, ne trouvant ainsi plus d'air, de souffle pour agir en force, plénitude et souveraineté personnelle.
Celui qui n'est plus souverain de soi-même, détournée de sa connexion personnelle à l'univers divin, de son bonheur, de sa mission de vie, celui-ci est voué à être couvert de larves spirituelles et à devenir karmiquement matières organiques purulentes au service des basses forces du marais du monde.
Pour résumé:
Deviens, redeviens divin dans ta mission de vie unique dans l'univers.
Vertical ici sur la roue du temps tu trouveras la porte des dieux en toi et dans ce monde !
La cosmovision de l'amour et l'harmonie sur les trois plans et tu deviendras un être en devenir duquel émane mille joies.
Suite en aout / Partie 2 / La théophanie païenne n’est pas universelle, mais topique !
Premières bases de la pratique -
Débat savant contemporain sur la chose... avec aspirine et pattes de mouches...Allez directement à 46mm !
Les Grecs croyaient-ils à leurs dieux ? Demande sans ironie l'historienne Vinciane Pirenne-Delforge. Comment se débarrasser des déterminants religieux, quand on aborde le polythéisme grec et alors que le terme 'croyant', appliqué aux Grecs n'a pas le sens moderne que nous lui attribuons [...]
https://www.franceculture.fr
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Célébrer LUGNASAD
Lugnasad le MARDI 11 AOUT 4593-2020 à l’ermitage.
Contact / 06.80.27.00.33.
LUGNASAD: ARCHIVE http://maisonlongue.canalblog.com/archives/2019/07/28/37527494.html
Bénédiction des outils et des pratiques professionnelles, joute Bardique, ripaille.
Préalablement / Atelier de fabrication de masques / En papier-chanvre / masques en papiers mâchés qui représentent les esprits de la forêt, Dévas de la nature, les dieux Vanes, le peuple de féerie. S'inscrire vite pour mise en place.
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La phrase du mois par B.G.G.
Si l’existence, si l’univers n’a aucun sens, pourquoi vivre ?
En résumé, c’est le nihilisme: Aucune pitié, incendie, barbarie et ravage cruel, domination du plus fort, asservissement dans les casernes !
Choisis ta voie ?
L’éveil à la cosmovision, à la force de la compréhension, à l’extase d’un univers extraordinaire de puissance et de beauté,
c’est l’amour du couple divin !
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Virus, changement d’Éon-Kalpa et les anti-Dieux.
Un virus qui met à genoux l’économie mondiale, confine plusieurs milliards d’individus à domicile, cet accident de l’histoire indique-t-il pour le futur un changement de paradigme, une divergence, une singularité ?
La peste noire de 1347 une épidémie Sino-Mongole.
Les Tatars de la Horde d'Or, issus des invasions turco-mongoles de 1237-1242, venues d'Asie à la suite de l'expédition guerrière de Gengis Khan seront le vecteur de la grande peste noire. Des bateaux infestés accostent dans les ports de Constantinople et de Messine en Sicile, la maladie gagne l'Italie et Marseille puis se propage très rapidement dans l'Europe entière. En cinq ans, cette pandémie fait 25 millions de victimes humaines sur une population totale d'environ 75 millions d'habitants. Un tiers des Européens.
Les cycles dans l’histoire.
Le déploiement dans l’histoire de l’empire mongol est équivalant à une guerre mondiale, elle touchait la Russie, L’Europe, l’Asie mineure, le proche Orient, l’Iran, la Chine.
Plus rien ne sera comme avant, les mongols prendront la direction de l’empire du milieu et par la suite l’Inde avec les Moghols. En Europe la peste signera la fin des jours heureux du moyen Age européen.
Au XIII siècle les mongols, les petits fils de Gengis Khan envahissent l’Europe, bousculent les armées d’Europe centrale. Les mongols ravagent la Rus’ de Kiev. La plupart des princes de la Rus' de Kiev s'enfuient quand il devient évident que toute résistance est inutile. Les Mongols prennent et incendient Kiev le 6 décembre 1240, avant de ravager la Russie de l’époque et de se diriger vers la Pologne. Les invasions mongoles touchent donc violemment l'Europe centrale, notamment la Bohême-Moravie, la Pologne, la Moldavie, la Valachie, la Transylvanie, la Hongrie (bataille de Mohi, 1241) et la Bulgarie. Lorsque débute cette invasion, les Mongols utilisent déjà la poudre noire inventée par les Chinois, et ils l'utilisent avec succès lors des combats pendant l’invasion de l’Europe. Ces invasions sont dirigées par les mongols mais d'autres peuples cavaliers de diverses origines, notamment turcophones, y ont participé. Leurs raids figurent parmi les conflits les plus violents de cette période, car à l'invasion succède le pillage systématique, l'incendie des localités et l'esclavage des populations capturées. Les mongols ne seront stoppés que par la chevalerie médiévale de cavaliers lourds en armure métallique et grâce aux murs de pierres des forteresses d’Europe occidentale. On estime qu’au moins 20 à 40 % de la population meurt, massacrée, par famine ou par les terribles épidémies qui allaient suivre !
Faut-il voir une analogie avec la pandémie d’aujourd’hui ? Un virus qui met à genoux l’économie mondiale confine plusieurs milliards d’individus à domicile. Si la grande peste noire a été un facteur dérivé de l’invasion mongole, inversement cette pandémie générée en Chine aujourd’hui ne signe-t-elle pas l’approche d’un conflit mondial à venir ? Une confrontation hybride, un conflit d’un nouveau genre engagé avec la puissance chinoise montante ?
Virus économique plutôt que médical ?
Tout semble en place, pour une forte « One big wave » vague d’effondrement systémique économique ou tout du moins une vague de réorganisation des formes de l’architecture mondiale ? Espérons-la, à la fin des fins, plus consciente, plus harmonieuse pour une plus grande joie de vivre ?
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Dans ma vision de novembre Samonios 2019, je voyais l’ange de la révocation et du ravage à l’œuvre, il chevauche les cycles du temps.
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Éons-Kalpa cycles du temps
Les « Éons » des cycles internes gnostiques contenus dans le grand cycle du temps du Kali yuga, lui-même divisé en kalpa et diverses sous fractions, ces cycles détruisent et régénèrent le temps par la dissolution des formes. Pour que la nouvelle forme soit engendrée il faut que les éléments de l’ancienne disposition soient changés.
Seule la matière la plus dure et la plus surprenante est capable de détruire et de changer les formes durablement à grande échelle. Elle signe alors un changement civilisationnel, comme ce fut le cas à partir de 1514 (d’après Rudolf Steiner) pour l’émergence de la « Renaissance ». « Après avoir vécu la peste noire bubonique et la guerre de cent ans où le dieu de l’église fut bien peu efficace, le doute naîtra dans l’âme de l’élite européenne, la croyance, les dogmes maniaques de l’église s’effriteront, de cette désagrégation un nouveau paradigme naîtra, une nouvelle vision du monde ! »
Pour nous en sagesse druidique le divin est parfait, car au-delà de la dualité.
Dans les périodes de crises, le problème est que les représentations collectives de l’avenir sont devenues pessimistes et qu’il est très difficile aux hommes de penser les retournements. Alors qu’il est indispensable de voir positivement l’avenir le plus loin, au travers de la crise : Percevoir la juste disposition, le jaillissement de nouvelles formes pour la construction d’un monde en partie renouvelé !
Maître Yoda dirait : « Difficile aux hommes dans l’obscurité des voiles du temps de discerner la force qui vient ! »
La dissolution des formes, c’est le boulot, l’expression du dieu Shiva du panthéon hindou et pour nous en sagesse druidique c’est le dieu puissance « Esus » qui est à l’œuvre. La Pharsale de Lucain l’assimilent au dieu Mars romain, ou à Mercure, et précisent qu'on apaisait Ésus en suspendant un homme à un arbre « jusqu'à ce que, par suite de l'effusion de son sang, il ait laissé aller ses membres ». Image d’un renversement, d’une crise paroxysmique que l’on retrouve dans l’initiation du dieu Odin le Magicien dans les mythes nordiques ou du Dionysos dissolu des antiques.
De quoi cette puissance est constituée ? Esus-Shiva-Dionysos est un des pôles de la triade de la Trimurti, voir mon article les secrets discrets de l’univers.
http://maisonlongue.canalblog.com/archives/2019/05/01/37301276.html
Triade constituée de Vishnou l’agglomérateur constructeur des richesses des formes et Shiva dé-constructeur libérateur des formes. Le tout équilibré par Brahma. Triade que nous retrouvons dans tous les panthéons indo-européens.
Attention, si Shiva est chargé de dissoudre les formes, il est aussi le « protecteur » dans la période de crise, il empêche les anti-dieux de construire durablement les formes négatives noires, ce qui serait alors terrible !
Esus le frappeur (et Morrigane) doit donc écraser les anti-Dieux, qui cherchent au cœur de la crise à construire « la cité noire du néant l » ! D’où l’invocation :
Morrigane, volant au-dessus du champ de la bataille voit Esus et dit « Frappe, frappe et refrappe Esus, écrase les noirs démons, cloportes rageurs des ténèbres pour que nous puissions voir apparaître la pure Aurore, déesse aux doigts de rose annoncer le point du jour d’un monde nouveau ».
Esus Morrigane/ Shiva Durga Kali sont donc les divinités à honorer avec joies dans les périodes de crises.
A savoir / L'aspect d’une puissance divine, est toujours bipolaire, le masculin divin le code principe est la loi immuable et immobile, et sa parèdre, sa compagne, la déesse est « l’énergie de réalisation » dans les plans du temps et de l'espace. Les deux ne peuvent être dissociés. Pour ce qui est, de ce que l’on détermine comme, « l'aspect » d'une représentation divine, dans ce cas-là, la Morrigane celtique ou Kali la noire sont dites : Courroucée ou combattante.
Leur courroux est essentiellement motivé de chercher à protéger les lois éternelles de la vie et de l'univers.
Pour nous dans notre vie singulière et personnelle, méditer intentionnellement sur cet aspect de protection divine dans la crise est essentiel. Dans les épreuves chaotiques qui nous arrivent, la déesse nous aide à franchir le fleuve de la crainte et de l’angoisse.
Tout ceci n’est pas de la croyance mais une image-inspiration-experience pour le temps présent.
Tu es celle qui est difficile à atteindre.
Tu es à la fois celle qui fait obstacle
et celle qui aide à le surmonter.
Les ANTI-DIEUX.
Pour définir les anti-dieux nous devrions dire les anté-dieux, ceux qui étaient avant, avant le changement de période d’Eon-Kalpa. Ceux qui régnaient sur la période passée précédente, les princes, les principes, les dominants de l’époque révolue.
Dans le panthéon indo-européen hindou se sont les Asura-s, ils sont les frères ainés des dieux, donc d’un haut niveau de puissance, mais ils ont la vocation d’être toujours combattu quand ils veulent régner dans la modernité d’un nouveau temps.
Ils peuvent être défini comme toujours second. Par exemple comme si un ancien régime voulait réactualiser toutes ses prérogatives considérés comme négatives pour le nouveau cycle du temps.
La notion de mal (Satan, diable etc.) n’est pas en jeu, c’est la notion de bonne ou mauvaise place qui est dans ce cas exprimée.
Exemple, le cas Balor
Dans le druidisme, la notion d’anti-Dieux est imagée par la race des Fomorès ou Fomoires ayant à leur tête le dieu Balor.
Tous les dieux ont un rapport de parenté avec les fomoires, bien qu’ils soient décrits comme des êtres inhumains, hideux et démoniaques qui sont la personnification du chaos et de la destruction. Ils sont en guerre contre tous ceux qui ne sont pas eux. Ils sont la représentation divine de l’ego ?!
Balor qui est le père du dieu de lumière Lug n’a qu’un œil au milieu du front.
Son œil foudroie des armées entières, mais après diverses péripéties c’est le dieu Lug son fils, moitié Tuatha De Danann moitié Fomorè qui tue son père à la bataille de Mag-Tured et prend sa place. Ainsi dans le plan du temps, les nouvelles puissances tuent les anciens mondes obsolètes dont ils sont issus !
En Inde
Dans le cas de l’indouisme je vous invite à écouter cette émission que j’ai enregistrée et mise en ligne il y a quelques années / Tara Michael et Michel Cazenave.
https://www.dailymotion.com/video/xxnjhl
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* Note perso : Il serait bien, ici gaule contemporaine, qu’il frappe et écrase la bureaucratie virale, araignées noires polluantes et suceuses d’énergie vitale qui enkystent les différents étages de nos chefferies mondialisées !
*La numérologie 2020-1347 : Indique : Le nombre 673 ramène aussi au chiffre 7 (6+7+3) = 16, (1+6) = 7 qui est un chiffre divin collectif « le char du monde ». Les 7 trompettes de l’Apocalypse sont souvent évoquées par les exégètes bibliques car la trompette, signe d’avertissement, est plusieurs fois mentionnée dans la Bible. A la présentation de la lettre Zaïn 7 est 16 (Yod = 10 ; Vav = 6) 7 Dieu répondit : Je ne créerai pas non plus le monde à partir de toi, car tu représentes aussi la guerre, le glaive aiguisé, la lance de combat ».
*Article futur en juin / Comment honorer nos Dieux, nos puissances ? /nous ne prions pas, nous honorons !
Sur les changements, les cycles, les bifurcations !
Rions un peu.
Sur les nos élites Pinocchio !
https://www.youtube.com/channel/UC0dyH_ouqwT19cSd-qJJmAA
L'ermitage pendant la mise en confinement d'une partie de l'humanité .....
La vocation d’un ermitage c’est d’être retiré du monde, c’est en somme une expérience choisie.
Une forme de mise à distance, un éloignement de la communauté, souvent agitée et bruyante d’activités, un luxe incroyable !
Cette période hors du commun a été encore plus intense, ici, dans le retrait, le retour sur soi, sur l’essentiel.
Hormis les agriculteurs et leur tracteur au loin, le grand calme !
Le lieu ne fut dérangé par aucun visiteur, démarcheur et autre fâcheux, sauf un matin un "halluciné" entrait dans la cour, cherchant son ex-voisin agriculteur parti travaillé dans ses champs ? Mais où ? Avait-il son "ausweis", nous ne le saurons jamais ? Ce fut le seul événement notable de ces deux mois.
Rencontre de La terre et du ciel.
Le ciel
Etonnement d'avoir un ciel pur !
Aucun trait de pollution d'avion, ne raye plus le ciel de Vendée.
C'est là que l'on mesure l'écart entre la démesure et la nature !
La terre
Le jardin un grand temps de méditation avec les mains dans la terre.
Intention d'un monde qui croît, espérance d'une récolte.
Appel à penser une subsistance dans un temps jugé, interrogatif ?
TEMPS DE BELTAINE 4593-2020 en Maison Longue d'Avalon
LA MAISON
Petites choses et célébration en la Maison Longue. février / mars 2020
Célébration passée et à venir.
IMBOLC fête celtique gauloise.
2020 - 4593 - Dimanche 2 février
Dans la tradition, c’est la grande Déesse d’Ana Belisama Rosmerta, (Brigit en Irlande) qui domine cette fête.
Dans sa symbolique, le temps d’IMBOLC est un moment de purification, l’eau est l’élément qui domine cette période, avec l’idée de la matrice. Le Feu est aussi un symbole très fort de ce temps car il symbolise la venue d’un jour nouveau en germe dans le ventre de la Terre Mère.
C’est la lueur du jour naissant prêt à s’accoupler avec elle, dont la fusion se fera à Beltane (premier mai).
Dans la pratique rituelle, Ce sont surtout des cérémonials d’eau, pour la purification et de feu pour révérer la lumière naissante qui domine. On souhaite ainsi la bienvenue prochaine de la Déesse du renouveau.
La fontaine-lavoir de notre hameau, est réduite aujourd’hui à un caractère purement utilitaire à savoir, de remplir quelques cuves d’eau agricoles en période de canicule.
Hormis quelques bacs à fleurs municipales posés en été, ce petit lieu, jonction entre patrimoine rural et lieu de nature, comme d’autres aujourd’hui la plupart du temps, ne sont plus alimentés poétiquement par la dévotion à l’esprit des lieux.
Sur la droite de la source une niche vide dans le mur en pierre attestait de ce fait.
Donc en ce dimanche jours d’Imbolc nous nous sommes rendus à la source-fontaine du hameau.
Nous avons déposé dans son logement une petite sculpture représentant la Grande Dame des sources universelle.
Puis un petit rituel (discret) fut effectué avec petites offrandes.
Paroles dites, le nom topique de la source fut révélé par la plus jeune d’entre nous. : Source Mionna
La suite fut un repas gaulois à l’ermitage, puis l’après-midi un puja « Sans Pareil » fut célébré.
Tourne dans le cosmos de l'eau primordiale, l'étoile croix de Brigit, Bélissama.
Imbolc
Hymne à la déesse Ana, Belisama Rosmerta
- Oh ! Grande Déesse
Je suis dans la nuit de la séparation
D’avec toi, d’avec toutes tes merveilles.
-Haute, multiple, infinie.
Tu viens vers nous
Resplendissante dans ta lumière.
Oui je te laisse entrer dans mon cœur
Oui, je te laisse entrer dans ma maison
Je l’ai fait belle, propre et nette pour toi.
Viens !
Oh, Déesse Bélisama
Grande dame aux mille formes, aux mille visages, aux mille actions,
aux mille fonctions, aux mille bénédictions.
Tu rends visible l’invisible.
-Présence renouvelée de ton amant / (Pour les hommes)
Rends-moi plus belle brillante attirante à ton image
L’amant emplit mon cœur (Pour les femmes)
Enfant dans ta matrice
Joie du printemps nouveau.
-Assis toi dans la maison de mon cœur.
Prends moi dans tes bras ; Oh grande Mère pour que je puisse bâtir sur ta grandeur ; Aller dans les hautes profondeurs.
Resplendissant dans ta lumière !
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Sur vos tablettes le Dimanche 29 mars à 15 h
Célébration du réveil de l'Ours
Un nouveau spectacle « le Grand réveil de l’ours ». C’est un concept de spectacle en deux parties, premier acte avant l’hiver et la seconde partie au début du printemps ».
Constitué de masques, marionnettes et totems imageant « Le réveil de l'Ours ».
Spectacle /célébration
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