Le mot de Mai - Juin 2019
La voie de la Déesse.
Un ermitage boréal !
Un ermitage au mois de mai.
Un ermitage ancestral celtique, endroit retiré du monde est un lieu où l’observation est le maitre mot.
Le petit, ce qui semble insignifiant , évènement picrocholin comme par exemple, deux poules faisanes fières comme Artaban , tête bien droite traversant la cour d’un petit pas, une grosse couleuvre se chauffant au soleil sur un tas de pierres en s’en allant doucement , semble dire « tu aurais pû faire moins de bruit », les hirondelles notes de musiques perchées sur le fil devant la porte, puis au potager les entêtantes et voraces limaces qui boulottent les jeunes plantations contre lesquelles il est impossible de lutter nous ramène à l’essentiel d’un petit endroit sur la terre, la vie naturante.
Un lieu de grand luxe, qui bruisse de vie mais où le silence et paix sont comme pris sous une bulle de savon magique déposée par les dieux .
Pour vivre dans un ermitage il ne faut pas avoir peur du silence et peut-être, être un peu misanthrope ? Le gardien du lieu se sachant loin du monde mais reconnaissant que les temps de retraites intérieures seront ponctués souvent d’autant plus belles rencontres.
« Car qui fait le chemin pour venir en ce lieu reculé de campagne a déjà fait une démarche intérieure, propice à l’élaboration positive de son karma futur. » Disait Kalou Rimpoché.
Le gardien du lieu
La vie du lieu
La modeste vie pratique du lieu.
Le jardin
Le potager se structure, les cuves à eau sont en places.
Les premiers légumes ont bonifiés nos repas et celui des petites limaces.
Le verger a donné quelques cerises.
La serre à tomates a résistée à la tempête Miguel.
Travaux
L'ami Fernand, notre voisin nous a posé la pompe du puit, un gros boulot, merci à lui !
Nous aurons de l’eau pour arroser le jardin.
Célébrer
Le feu de LITHA, Feu de la Saint Jean – Solstice d’été.
Une connexion cosmique du cœur avec la lumière divine concentrée dans le soleil.
Ce sera le vendredi 21 juin 2019 – Puja, chants et musique.
Midsummer, désignée par de nombreuses cultures, Vestale pour les romains, Epona en Gaule, Jour des Couples pour les grecs, et bien d'autres écosse, Irlande, Scandinavie...,
Litha est la fête Solaire mais aussi célébration du mariage, de la gestation, de la renaissance et la fertilité. Le jour du solstice d’été est le jour le plus long de l'année et marque l'apothéose du cycle solaire. Le soleil est à ce moment à l’apogée de sa puissance.
Mais cet apex du soleil nous incline à jouir intensément des beaux jours, mais de ne pas nous désunir tout en sachant que le cycle de la roue de l’année redescend maintenant vers le temps sombre qui vient accompagné de sa cohorte de désagréments qu'il nous faudra vaincre.
"Le feu est à la fois un purificateur (en sanskrit, pur et feu se disent par le même mot) et un régénérateur (c.f. le chaudron de la résurrection sous lequel était allumé un grand feu pour que les morts renaissent), ainsi que le prolongement igné de la Lumière.
Il revêt 3 formes générales :
– le Feu de la terre qui est le nôtre
– le Feu de l’atmosphère qui est la foudre
– le Feu du Ciel qui est le soleil"
Eclat de patrimoine local.
Patrimoine Roman Vendéen, portail de l'Eglise de Foussais payré
Continuant l’exploration la voute d’entrée de l’église locale de Foussais Payré.
Comme nous le voyons les sculpteurs romans ont représentés un thème récurrent de l’art roman « Les acrobates ».
L’acrobate passe d’un état à un autre, il saute, se renverse, culbute dans un mouvement dynamique de changement, pour le christianisme ancien c’est l’image de la « conversion »
Mais nous savons bien, nous druidisant, que cette image a été empruntée à une imagerie beaucoup plus ancienne issue du paganisme gaulois, le saut dans « l’autre monde » symbolisée par la roue du temps de l’année chez nous, avec par exemple le saut (passage des saisons, rituels de passages divers au cours de la vie) !
Le passage hélas du libre paganisme au "christianisme imposé" passe de la saine acrobatie à la torsion répressive, repentante de l'âme.
Nous sauterons donc sainement au-dessus du feu de solstice de Litha, comme un acrobate pour passer d’un état à un autre, avec les mille joies du libre vivant.
La rivière Vendée
La phrase du mois par B.G.G.
Les dieux, égale grosse superstition ?
« Tes dieux c’est de la superstition ! » dit le basique.
« On ne les voit pas !? »
« Exact » dit le voyant, « dis plus justement que tu ne vois pas ».
« La sensation de la perception optique triviale, ne permet pas la vision surnaturelle.
Les divinités se trouvent dans le pays du « non où », « l’autre monde ».]
C’est le monde de la psyché, elle ouvre pour chaque personne une disposition majeure: La place poétique des objets de l’âme.
Un arbre devient plus qu’optiquement ce que tu vois, dans « l’autre monde » c’est un univers, peuplé d’êtres de mythologie d’où l’enseignement des contes, légendes et sagas héroïques depuis le commencement d’homo sapiens » ]
« Les dieux entrent ainsi en toi, magiciens transformateurs de ta vie et de ton génome. »
La danse cosmique, l’union, la fête perpétuelle, l’enlacement de la nature et de la culture comme poésie agissante.
B.G.G.