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Maison Longue d'Avalon
19 mai 2021

COMMENT CELEBRER HONORER LES DIEUX DU PAGANISME DRUIDIQUE - partie 3

 

Partie 1 - COMMENT HONORER les dieux du paganisme

Partie 2 - COMMENT HONORER les dieux du paganisme

 

Méditation divine

3/3 COMMENT HONORER les dieux du paganisme

 

Voie Druidique d'Anaique, une spiritualité pour les européens gaulois d'aujourd'hui !

 

 

Les dieux sont éternels.

Les dieux prospèrent et grandissent dans la mesure et proportion des prières qui montent vers eux !

Si les dieux, les déesses ne sont plus priés, invités, célébrés, les divinités s'éloignent et se retirent.

 

Aucune procédure de rituel standard ou de religion de masse ne peut être valable pour tous les individus.

A chacun de vénérer la divinité qui représente le plus haut degré de pertinence, comme abstraction imaginée comme la plus proche, la plus légitime de sa recherche, la plus secourable pour lui.

Il n'est pas forcément judicieux de s'efforcer d'entrer en contact avec des aspects cosmiques lointain, avec des divinités immenses très éloignées de nos petites personnes en négligeant celles qui sont à notre portée.

Dans la tradition chaque étape compte, se croire arrivé à de grandes abstractions mystiques alors que l'on n'a pas parcouru le chemin, ses épreuves et ses révélations c'est comme croire que l'on peut grimper à une échelle sans les barreaux.

Ceci dit, aussitôt que le chercheur spirituel a posé un pas sur la voie, intuitivement il sait où le chemin va le conduire, il n'en n'a pas une image précise, reste qu'il en a une une impression floue, le dévoilement se fera au fur et à mesure du chemin, la lumière se fera plus nette, incisive tranchante au fil du temps.

 

Les dieux se trouvent sur l'Olympe, dans l'Asgard, l'Albiorix, ils faut les inviter à regarder et à descendre vers nous .

 

Pour entrer en amitié avec les dieux, il faut sacrifier .« fait de rendre sacré » ; du latin sacrificium, de sacer facere

Prendre du temps, c'est déjà con-sacré un moment pour le spirituel, la rencontre, l'amitié.

Les rites sont un art complexe et minutieux, s'il existe des rituels collectifs, l'essentiel est l'exercice individuel où le fidèle dans un lieu solitaire, accomplit le rite.

Le but est d'établir une communication harmonieuse avec le monde surnaturel.

Comme nous l'avons dit précédemment, célébrer, c'est un rendez-vous avec un invité d'honneur, il doit-être accueilli comme il faut.

Le dévot, l'officiant se doit d'être propre sur lui, ayant préalablement prévu des ablutions, qui mette en jeu le corps subtil et physique de l'adorateur.

L'essentiel est la parole, prononcer une demande, un vœux , un hymne, une question, c'est le faire à haute voix, articuler une parole, c'est faire passer l'intention psychique dans la matière du souffle. Rendre visible, rendre audible l'invisible, le son de sa propre parole qui fait retour vers le soi personnel, vers sa propre oreille, vers son entendement.

Cette projection du son dans le réel incarné, ancre, fusionne profondement l'esprit et la matière pour une transformation en co-création, c'est la force des hymnes et des mantras.

 

Sacerdoce

Participer d'une culture spirituelle.

Comme dans la nature naturante chaque organisme participe d'une race, d'une espèce, d'un groupe biologique particulier.

Dans le groupe biologique se déploie le spécimen, l'individu humain, animal, végétal, mais celui ci en tant qu'individu est de manière intrinsèque légèrement différent de ses congénères.

C'est cette différence qui créer la possibilité d'évolution, la richesse des possibles en termes génétiques. 

Identiquement, dans le domaine civilisationnel, culturel, spirituel, c'est l'originalité singulière de certains « êtres » qui plus doués, plus véloces, plus intuitifs, plus géniaux apportent au groupe, une couleur, une manière de voir le monde, une singularité unique qui donne forme et qualité à la société dans laquelle ils évoluent. C'est cette différence donc qui est de nature divine.

Chaque groupe confrérique autour de ses vénérables, doit se penser dans cette différence.

 

Singularité et forme originale de chaque confrérie.

 

 

Confrérie Sans Pareil

Appartenance à une tradition ?

 

« Si la post-modernité veut utopiquement nous assigner à n’être de nulle part, sans terre, sans racines, sans passé et toujours chez les autres. »

La recherche des origines, du sens, de sa place dans le monde est fondamentale pour l'être en spiritualité païenne.

Si la pratique individuelle est essentielle, la pratique spirituelle commune est le seuil de tout exercice de connaissance, la confrérie répond à ce besoin communautaire.

La confrérie répond à trois objectifs traditionnels :

  • Le plan de l'enracinement, la confrérie est de quelque-part, elle agit sur un territoire, comme une paroisse, bien qu'il s'agisse là , d'un pagus.

  • Deuxièmement sur le plan surnaturel ou dévotionnel, les hauts lieux locaux, légendes et divinités du terroir local et les divinités préférentielles qui adombrent le néméton du pagus déterminent sa forme et sa qualité.

  • Troisièmement le mystère de la théophanie, rendre visible, tâche sacerdotale par excellence, la qualité des enseignants lignager qui au sein du temple-néméton assurent la direction de celle-ci sans perdre le nord et son étoile . 

mantra

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Les temples (némétons) dédiés à la transmission des traditions ou aux pratiques plus personnelles comme la purification, certains types de méditation, les offrandes et parfois l'entraînement corporel. Fêtes et cérémonies, y sont célébrées, le plus souvent en rapport avec les saisons, les récoltes et les âges spéciaux à l'occasion desquels des rites de passage peuvent être accomplis. Le néméton est consacré à une ou plusieurs divinités tutélaires. 

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 Le mot de BGG.

 

Si le christianisme ou l'islam sont des religions du livre « du prêt à penser », « du prêt à croire universel. »

Plus difficile au départ est le chemin du fidèle païen, car il doit par lui même, construire la relation aux dieux et aux déesses. Un chemin puissant d'amitiés et de co-création.

Le Païen honore les divinités qui vivent en lui et dans la lignée de ses ancêtres. 

                        Ne pas confondre la source* et le chemin ?  *Source divine 

Si la « source » est universelle, tout le monde y boit.

Mais un loup, un lion, une hyène, un serpent, une antilope, une grenouille ne sont pas identique.

Tous s'abreuvent, mais chacun posséde sa forme propre, son destin et son chemin.

Le paganisme est différentialiste. Donc non universaliste.

 La nature naturante * et ses aspects, tend, toujours vers la création de formes singulières, c'est une une loi d'airain. La nature est différentialiste.......

En paganisme, pas de réduction universaliste du type : « La même soupe, idée standard pour tout le monde ! »

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Les néo-druides védiques considèrent les trois plans dans le « tout » !

Trimurti indo-européenne.

Le plan blanc : La cosmovision ou "Soi" au delà du pensable !

Le plan rouge - l'esprit pensant l'âme de désir (le Soi ).

Le plan noir-vert, la nature naturante.

L'important étant de ne pas confondre les plans. 

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Transmission d'homme à homme

 Les dieux n'ont jamais eu de formes que ton désir. Ton bras décrit le cercle de tes appartenances. Tu as peuplé ces fleuves, ces écorces, ces pierres. Le cours d'eau ne livre      le rire des déesses sinon dans la transparence de tes mots. Tel est le gué que tu franchis sans atteindre jamais l'autre rive. Où patientent les dieux.

Jean-Max Tixier - Chasseur de mémoire -

 

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