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Maison Longue d'Avalon
31 janvier 2021

Comment honorer les dieux du paganisme druidique. (Suite 2/3)

Comment honorer les dieux du paganisme Celtique (Suite 2/3)

 

Une spiritualité de l'amitié !

AUTEL druidique

 

 

« Les dieux sont perçus par les fidèles comme des amis. »

C'est la phrase clef.

 

Comment s'entretenir avec un ami, ou une amie ?

Déjà, convenir de l'heure d'un rendez-vous, puis d'un lieu de rencontre de l'invitation.

Sur le lieu sécurisé et plaisant de la rencontre, la politesse, l'accueil, la convivialité, l’empathie sont toutes choses que l'on se doit de prodiguer à un ami.

Offrir, partager de la boisson, de la nourriture.

Proposer un dialogue ouvert et sincère, une écoute profonde.

L'homme, le masculin  se doit, pour l'amie, d'être prodigue en grâce, vanter ses atours, remarquer les efforts qu'elle fait pour être belle et désirable. Offrir des fleurs, des senteurs et mille petites fantaisies plaisantes.

La femme dans une rencontre amicale se doit d'être belle, ouverte et réservée. Maîtresse de sa maison matricielle, consciente du respect des coutumes.

Cette attitude intérieure est la forme que va prendre matériellement le rituel de connexion - célébration.

 

Autel d'Avalon déesse mère

Rituel.

L'état d'esprit doit être toujours à la joie de la rencontre, même dans les moments difficiles.

C'est la base du dialogue avec nos dieux et déesses « Ami(e)s divin(e)s ».

En spiritualité ancestrale, l'heure du rendez-vous est fixé par le mouvement de la roue du temps, conditionné par le mouvement des astres. Rendez-vous placés sur la roue de la journée, de la semaine, et la grande roue des cycles de l'année, avec ses portes festives consacrées par une divinité : Samain, Yule, Imbolc, Beltaine, Lugnasad, etc.

Le lieu, traditionnellement c'est un temple, un espace sacré qui peut-être dédié à un dieu, ou déesse et ouverte à d'autres divinités.

Le lieu peut-être aussi un coin de nature, endroit de légende où souffle l’esprit.

Dans notre espace personnel, c'est l'autel privé et familial qui est le lieu de connexion.

Les cultes et rituels sont de deux ordres donc : Individuel, familial et domestique, rituel de dévotion effectué par le chef de famille sous le « domus » maison, sur l'autel des Mânes, Lares, Pénates différent du culte public pratiqué dans un l'espace sacré collectif. (Temple, Néméton et parvis de celui-ci)

 Les buts rituels du culte des ancêtres, des esprits puissances sont généralement, la protection de soi et de ses proches, fortune, santé, prospérité personnelle et collective, magie bienveillante, connaissance de soi et  cosmovision pour les plus hautes recherches.

La spiritualité naturelle et cosmique païenne n'est possible et réelle que par la réalisation d'un rituel physique, sans cela, ce n'est qu'une posture, culturelle et intellectuelle.

 

Dieux Lares Gallo romain

Pour les Arios (les Indo-européens) c'est le chef de famille, le pater familias, mater familias par défaut et en Inde le brahmane qui pratique ce rituel d'offrande, de relation et de souvenir.

Chez les celtes, gaulois, plus particulièrement dans notre confrérie archéofuturiste druidique « Sans Pareil », nous avons choisi une synthèse aristocratique (choisir le meilleur) entre le culte familial Gréco-romain et le Puja brahmanique. Nous l'avons nommé en français provisoire : Un mediolanon.

-Voir dictionnaire français-gaulois -

Depuis 1914/18 nous sommes entré dans cycle du temps où l’encombrement mental et de confusion morale sont majeure.  il nous faut donc retrouver dans nos rituels,  simplicité, pureté et beauté dans un espace d'intériorité et de silence, présence enracinée du sacré dans le temps et l'espace.

 

Cela n'est possible qu'à certaines conditions primordiales.

 

- Transmission par présence régulière aux célébrations,enseignements et cérémonies.

– Présence d'enseignants lignagers compétents et sagaces dans une confrérie suffisamment structurée par la recherche et la    tradition.

– Présence d'enseignants ou de Vénérables ( Anciens) ayant la connexion avec la joie poétique divine et qui savent rire d'eux-même !

– Ressourcement en temple, jardin sacré, et lieu de nature .

 

Dans l'époque ?

La contrainte de l'esprit du temps, l'époque,  nous porte souvent au  relativisme commun à « l'Homo festivus »  décrit par un « Philippe Muray », lapin fou, individu sans boussole, picoreur, prisonnier dans la tempête du moi-je et du changement de cap perpétuel.

Cette tendance est profondément désolante à plusieurs niveaux. Tout d’abord parce qu’elle révèle l’extrême fragilité, voire la désespérance, d’une part non négligeable de la population et de l'être individuel qui, privé de repères, de cadres et de référents, est désormais prêt à se rattacher à « n’importe quoi d'insignifiant » pour continuer à croire à une perpétuelle ivresse des possibles. 

Cette désespérance, de n'avoir pas trouvé quelque chose de solide dans une religion, un culte dépassé ou une spiritualité inaboutie et fluctuante le conduit inexorablement vers un matérialisme normatif de jouissance immédiate plongé dans un bain d'inhibition sociale et de peur.

 

 Foi et croyance ?

 

Il est difficile de s'extraire en occident de la notion de foi et de croyance celle-ci ayant tellement imprégné le christianisme dogmatique triomphant avec, en miroir inversé ses détracteurs scientistes. Seul un retour du lointain vers le centre, des spiritualités extrêmes orientales du « soi » ont pu déverrouiller cette posture binaire triviale.

Le fidèle de la relation païenne est souvent confronté encore, au  regard désabusé et moqueur du contemporain sur le paganisme et ses divinités, «  Jupiter, Dagda ,Toutatis, tu crois à ça, ces vieux machins ? ».

Pour le fidèle, c'est l'épreuve moderne, la quête mystérieuse que de passer de la perception horizontale triviale, à la connaissance poétique de la psyché onirique en mouvement. D'avoir la joie de percevoir ses effets réels sur le manifesté matériel,  de sentir en soi une nouvelle relation magique au monde.

Il ne s’agit pas de croire, mais de « faire », d'expérimenter la relation au monde poétique par un geste physique, dévotion, chant, parole, posture (méditation) marche, pèlerinage, recherche savante ou s’asseoir tout simplement devant un beau paysage.

 

Participer d'un cercle confrérique.

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Le passage du trivial au poétique, cette conversion du regard et l'organisation de rites de passages pour les chercheurs de lumière, est le rôle, la mission de l'enseignement des confréries druidiques Danaiques Avaloniennes.

 

Le paganisme est une relation pas un dogme, son premier mot est liberté !

 

Son second est créativité et ainsi devenir l'apothéose, accomplissement de sa mission personnelle de vie, unique dans l'univers. Une spiritualité pour le nouveau millénaire !

 

« Le mode d'expression des païens est le mythe et non le dogme »

 

Espace-sacre-Beltaine1blog

 

Les dieux et leurs représentations oniriques.

 

La post-modernité veut utopiquement nous assigner à n’être de nulle part, sans terre, sans passé et toujours chez les autres.

C'est exactement le contraire que nous recherchons, une relation avec nos lieux naturels où résident nos divinités ancestrales.

Par le fait d'un contrat ancien mythologique, si les hommes habitent la surface du sol, (la terre du milieu,) les dieux résident eux, en leur demeure, invisibles aux hommes vulgaires, c'est le mystère des Sidhs profonds, lieux sacrés de nature, rivières, fleuves, montagnes, sources, rochers, arbres *.

Lieux où sont enterrés nos ancêtres, depuis cinquante mille ans .

Nous sommes loin du du concept de « planète » parcourue de playmobil, interchangeables et sans passé.

Nos dieux, déesses, héros, parcourent les espaces du vivant poétique, de notre terre de filiation, un autre monde donc, spirituel, celui de la psyché onirique Keltique, l'héritage de la belle terre d'Europe.

Nos dieux sont puissants, nos déesses merveilleusement belles. 

Partout où se trouve la beauté et la poésie se trouve le divin ;

Partout où règne le laid répétitif se trouve les anti-dieux.

 

Adage.

« Ce qui est beau est bon » Kalos kagathos (en grec ancien : καλὸς κἀγαθός)  !

 

Kalos

*Note : Le druidisme avec la sacralisation des lieux de nature conçus comme demeure des esprits, débouche naturellement sur une vraie et une  profonde philosophie écologique.

 

Suite / Partie 3/3 Pratique cultuelle et confrérie.

 

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Lien promenade par le monde

光神道

Archéofuturisme au Japon,  de la tablette à l'autel shinto.

祖霊舎(神徒壇)の飾り方 - YouTube

 

Shinto : Voie des dieux anciens au Japon

美保神社・巫女舞「八乙女ノ舞」MIHO SHRINE MIKO-MAI “YAOTOMENOMAI”JAPAN – YouTube

 

 

 

 

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